UN EVENEMENT
HOMMAGE A L'HOMME DE LETTRES
RENE-LOUIS DOYON
Une
plaque commémorative a été fixée sur la façade de la maison que René Louis
Doyon occupa durant plus de trente ans.
En ce 9 septembre 2015, de nombreux amis s'étaient
réunis devant le 2 impasse Guéménée dans le 4e arrondissement de Paris, entre
la rue St Antoine et la Place des Vosges.
Autour de la famille de RL Doyon et à l'initiative de
sa petite nièce Arlette Welty Domon, le maire Christophe Girard, accompagné de
deux de ses adjoints, ainsi qu'Olivier Corpet, fondateur de l'Institut Mémoire
de l'Edition Contemporaine (IMEC) et Albert Dichy, directeur littéraire de
l'IMEC, Pierrette Fleutiaux, vice présidente de la Société des Gens de Lettres,
l'éditrice Claire Paulhan, archiviste de l'IMEC , mais aussi des
habitants et commerçants du quartier, étaient venus rendre hommage au Mandarin en assistant au dévoilement de la
plaque qui immortalisera sa mémoire.
Florence Malraux, retenue par un autre
engagement, avait tenu à envoyer un message d'affection au découvreur de
son père, André Malraux. On notait aussi dans l'assistance la présence
d'Hélyette Paris, nièce de Jules Roy, dont René Louis Doyon fut le père
spirituel.
A la fin de la cérémonie , les participants
étaient conviés à un vin d’honneur, offert par les actuelles propriétaires de
l’appartement du quatrième étage où habita l’écrivain.
Entretien du maire avec la famille
Allocution de Christophe Girard, maire du 4e arrondissement de Paris
Le dévoilement s'avère plus difficile que prévu !
Applaudissements soutenus pour la performance
Dans l'impasse Guéménée
La libraire La Belle Lurette, 26 rue St Antoine
Les livres exposés à la librairie
Le balcon sur la rue St Antoine
Le vin d'honneur
En annexe : Texte du message envoyé par Florence Malraux :
Je
suis heureuse de cet hommage rendu à René Louis Doyon, homme singulier et si
talentueux dont j’ai toujours entendu parler avec la plus grande affection.
Avec
reconnaissance aussi. Il fut l’un des premiers, le premier peut être, à
reconnaître André Malraux, mon père, lorsqu’il avait à peine 18 ans, à croire
en lui, à publier ses écrits dans sa revue littéraire.
Aujourd’hui,
je suis près de vous, je vous tiens la main et le cœur.
Florence Malraux
Allocution d’Arlette Welty Domon
Monsieur le maire,
Monsieur le fondateur de l’IMEC, et monsieur
le directeur des collections,
Madame la vice-présidente de la SGDL,
Mesdames, Messieurs,
chers amis
Il était temps de
réparer cette injustice avant qu’elle ne s’installe pour longtemps.
Sans ce moment que nous consacrons aujourd’hui
à la mémoire de René Louis Doyon, le Mandarin aurait pu glisser dans les
profondeurs de l’oubli sans que personne ne s’en émeuve.
C’est pourquoi je
tiens à vous remercier tous ici présents, d’avoir soutenu ce projet de graver
dans la pierre la trace de celui qui a tant aimé les belles lettres, et lui
même tant œuvré pour faire réentendre la voix de ceux que la postérité avait
condamnés au silence.
Les Editions de la Connaissance leur ont donné
une seconde chance.
Cet homme inclassable,
qui fut un ami exigeant et souvent le provocateur de ceux qu’il aimait,
méritait qu’on se souvienne de son existence, de ses Livrets du Mandarin, de
son intelligence, de son érudition prodigieuse, de l’inimaginable capharnaüm où
il recevait l’élite intellectuelle pour la régaler de sa bonne table et de son
humour corrosif, de son amour pour Paris, de son amour pour la Vie.
Ainsi, tous les
passants qui, à l’avenir, lèveront les yeux vers le numéro 2 de cette impasse,
lui offriront ce faisant quelques minutes de vie posthume.
A mon sens, il les mettra à profit pour leur
suggérer d’aller plus loin dans la connaissance de son œuvre.
Je vous remercie profondément mes amis, de
vous associer à la joie et à l’émotion qui sont miennes en cet instant.