J'ai mal à Paris. Mais les Parisiens se prennent en mains et continuent à faire avancer la caravelle. Peuple courageux et plein de bon sens, faudra bien plus qu'un épouvantail du crime pour lui faire abandonner sa manière de vivre.
Depuis samedi, les mails et les SMS abondent dans mes boîtes venant des amis d'Algérie. Tous me disent qu'ils savent de quoi nous parlons. Une décennie durant ils ont subi de semblables drames et nombreux sont ceux qui se sont réfugiés en France pour sauver leur vie.
Cela doit nous faire méditer sur la similitude de notre condition humaine : ce n'est pas la religion qui nous différencie, c'est l'intelligence, c'est l'amour de la Vie, c'est l'amour de l'humanité, c'est l'exigence de la Justice, de l'égalité des conditions.
De quoi baisser les bras si nous n'étions pas taraudés par les assassins qui eux croient croire… croa, croa comme disait Prévert., le chantre de la culture.
Novembre 2015
écoutez les sages, utiliser l'humour contre la bêtise... voilà le message que je mets sur Facebook en partageant ton blog. Merci encore une fois à Prévert!
RépondreSupprimerEn effet, d'autres peuples ont vécu et vivent des ères de terreur. Il est bien question de vie à plein et de mort.
RépondreSupprimerEn dépit d'une grande tristesse dans les cœurs, le désir de continuer à vivre à notre façon se poursuit et s'affirme.
Embrassons-nous d'un même élan.
Quand je pense que l'imam de la Paillade a été chassé par ces abrutis, je me dis que si personne n'est allé protester à la Paillade, c'est qu'on a déjà perdu!
RépondreSupprimerBien sûr qu'il faut se battre pour défendre notre constitution, nos droits de l'homme et de la femme, bien sûr qu'il faut donner des preuves d'amour tous les jours. Mais que faire de tous ces "zombies" sans âme qui trainent dans nos citées?